Au beau milieu d'une nuit d'avril 2000, une trentaine d'agents de la GRC, du FBI et de la police de Montréal débarquaient chez Michael Calce, alias Mafiaboy, un pirate informatique de 15 ans.

Il a finalement purgé huit mois dans un centre jeunesse. Son crime? Avoir bloqué des sites comme Yahoo, eBay et CNN, pour des pertes totales estimées à 1,7 milliard de dollars. Mais il ne semblait pas rongé par les remords hier soir à Tout le monde en parle. Au contraire, un côté de lui paraissait fier.

Des spécialistes l'ont souvent qualifié de script kiddie - le simple pirate qui utilise le logiciel mis au point par un véritable expert. «La GRC ne m'aurait pas offert de travailler pour eux», a-t-il répondu. Petit génie ou simple pion? Chose certaine, il rentabilise ses méfaits. Après avoir signé des chroniques sur la sécurité informatique - sous le nom de Mafiaboy - pour de grands quotidiens canadiens, il lance maintenant son livre: Mafiaboy: How I Cracked the Internet and Why It's Still Broken. Il travaille aussi comme consultant en sécurité informatique.

Des remords, Pierre Falardeau n'en a pas non plus. La semaine dernière, le nouveau chroniqueur de l'hebdomadaire Ici a traité David Suzuki de «petit japanouille à barbiche», pour avoir reproché aux Québécois d'appuyer les conservateurs. «Des gens qui disent des niaiseries, j'haïs ça, surtout quand ils les disent en anglais. On n'a pas voté pour les conservateurs, on a voté pour le Bloc», justifie-t-il. Le nouveau chroniqueur a attaqué l'ensemble des chroniqueurs du Québec. «Tu te mets de la pression, le grand!» a lancé Guy Antonio Lepage. L'animateur et son fou du roi ont semblé un peu mal à l'aise quand Falardeau a prétendu que des classes de Montréal ne contenaient pas de Québécois. «Ce (les enfants d'immigrés) sont des Québécois aussi», lui ont-ils répété.

Peu importe leur origine, les jeunes Québécois ont trouvé une nouvelle religion: l'écologie, estime l'auteur jeunesse India Desjardins, qui vient de publier le cinquième tome du journal d'Aurélie Laflamme.

Côté crime, Michel Auger a parlé de la situation du crime organisé, en plus de revenir sur son attentat. En 2000, le journaliste a été atteint presque mortellement de six balles par un motard (personne n'a été accusé). Le travail de Claude Poirier ne l'a pas aidé, estime-t-il. «Les Hells adoraient les articles de Claude Poirier. Plus ils les aimaient, plus ils détestaient les miens», raconte-t-il, en allusion notamment aux reportages de M. Poirier sur les mariages des Hells.

Dimanche prochain, le «turbosympathique» Louis-José Houde animera le 30e Gala de l'ADISQ. L'histoire du gala, il la connaît. Le lauréat du tout premier Félix? «Toulouse», a-t-il répondu sans hésitation. La seule question qui lui a échappé: qui était la propriétaire du mamelon exposé en 1986 (Joe Bocan).

Patrick Normand - Yvon Éthier de son vrai nom - présentait son disque de Noël. La différence entre le country et le western? «Le western, c'est un gars qui chante assis sur son cheval. Le country, il chante debout à côté de son cheval.»