À peine deux jours après avoir abandonné Napoléon dans son île, le 24 mai, Benoît Brière se retrouvera au grand écran dans la peau de Wilfrid Pelletier, l'âme damnée d'André Mathieu dans un film sur la vie tragique du célèbre pianiste et compositeur québécois.

Même si le film de Luc Dionne a été tourné l'été dernier, Benoît Brière ne se reposera pas pour autant. Début juillet, il entreprendra le tournage du film Le sens de l'humour d'Émile Gaudreault, coscénarisé avec Martin Forget. Brière et Louis-José Houde incarneront deux humoristes qui, un soir de malchance, se paient la tête d'un spectateur interprété par Michel Côté. Ce dernier a la particularité d'être un psychopathe qui, comme de raison, n'a pas le sens de l'humour très développé. Autant dire que nos deux comiques feront tout pour le lui inculquer.

Et presque aussitôt après, Brière se lancera dans un projet qui lui tient particulièrement à coeur: celui d'incarner au théâtre un célèbre veuf qui aime son boss et qui se demande les «unions, qu'ossa donne?»

À la demande d'Yvon Deschamps qui est en train d'écrire une pièce à partir de ses premiers textes, Brière deviendra donc son alter ego, dans une mise en scène de Dominic Champagne et une scénographie signée Michel Crête. Autant de beaux projets qui confirment à Monsieur B qu'il a eu bien raison de choisir l'interprétation plutôt que la comptabilité.