Un invité de La Presse se positionne sur des sujets qui marquent son actualité. Cette semaine, Lise Dion.

Lise Dion a publié cet hiver son deuxième livre en carrière, Humeurs d'une femme mûre et divertissante. Elle travaille cette année à l'écriture de son prochain spectacle solo, dont le lancement et la tournée sont prévus pour 2018.

Ce qu'elle pense de...

Les chapeaux borsalino

Pour. «Je trouve ça excessivement beau. Ça fait un peu mafia. Mon père en a porté beaucoup, j'aimais ça, mais ça prend du guts pour porter un chapeau, ce que je n'ai pas. J'ai voulu en mettre un pour le livre, parce que c'est un cas spécial, mais dans la vie, j'ai de la misère. Je n'ai pas le courage de les porter.»

Les blind dates

Contre. «Ça ne marche jamais. Je pense que c'est mieux de rencontrer quelqu'un par hasard que les blind dates. Et avec Lise Dion, un blind date, le blind n'est pas possible. J'en ai déjà fait et c'est pour ça que je suis contre. Tsé, la photo du gars qui te l'envoie et que c'est 10 ans plus tard, mal habillé, quand tu le rencontres?»

Les galas «Juste féminin»

Contre. «Ça n'a pas de bon sens de nous mettre dans une catégorie. ‟Ah ben, les filles sont faibles, on va leur laisser une chance." Le gars qui a eu cette idée, il n'était vraiment pas fort.»

Plus de femmes en humour

Pour. «Pourquoi il n'y en a pas plus, j'ai de la misère à le dire. Mais il y en a des bonnes qui s'en viennent, [notamment] Marie-Lyne Joncas et Ève Côté. Ce sont deux humoristes qui ont monté un duo, elles sont vraiment bonnes, j'ai un gros coup de coeur pour elles. Pour savoir les dates de spectacle, c'est lesgrandescrues.com.»

Le joual

Pour. «C'est chaleureux. Ça a un cachet. Je jasais l'autre jour avec Julien Poulin, qui me disait: ‟tsé, quand tu dis qu'une femme est belle en tabarnak, ça veut dire qu'elle est belle en tabarnak". Moi, je trouve ça vrai. Ça met du punch dans nos histoires. J'aime le joual parce que c'est nous autres. C'est réconfortant.»

Les voyages aux États-Unis

Pour. «Mais c'est difficile. Pas juste à cause du contexte politique, mais aussi en raison de la langue. J'ai de la difficulté à bien parler en anglais. J'y arrive, mais ça sort tout croche. Quand je passe à la douane, je suis nerveuse, mais c'est niaiseux parce que je n'ai rien à me reprocher. Je suis sûre qu'ils pourraient envoyer un chien renifleur juste à cause de mon comportement.»