Douze heures avec Les Morissette

Réunion stratégique dans le bureau de Louis Morissette avec Josée Daignault, sa collègue depuis neuf mois. Josée lui donne un coup de main pour gérer des événements comme le rachat du magazine Véro par TVA Publications. «On regarde ensemble les différents scénarios qui pourraient arriver. Pour le moment, on ne prend aucune décision. Il faut attendre de connaître le verdict du Bureau de la concurrence au sujet de la transaction», explique Louis Morissette. «Entre KOTV, KO Scène, Rose Paillette, l'entreprise de Véro et ma volonté de faire du cinéma dans les années à venir, Josée m'aide aussi à bâtir une stratégie pour l'ensemble de l'entreprise qui commence à prendre de l'ampleur. L'objectif est de mettre en place une équipe forte qui me permettra de me détacher un peu pour avoir du temps pour écrire», ajoute-t-il.

L'équipe du Bye Bye s'affaire sur le plateau de tournage. Louis Morissette est sur place à titre de producteur. Pour la première année, il ne fait pas partie des auteurs de l'émission. «Je viens surtout assister aux tournages, quand il y a des imitations, pour m'assurer que tout est correct, car on fait souvent face à des situations délicates avec des sketchs», dit-il alors qu'il s'apprête à tourner une parodie du film La petite reine mettant en scène Lise Thibault incarnée par une Hélène Bourgeois Leclerc méconnaissable.

Véronique Cloutier commence son émission de radio. «Ça fait un peu plus d'un an qu'on vit ici. J'ai un studio à la maison depuis ma dernière grossesse. Pour que je puisse rester en ondes le plus longtemps possible avant mon accouchement, mes patrons m'ont installé un micro à la maison. J'étais énorme!», se rappelle l'animatrice du Véro show. «L'année suivante, quand j'ai recommencé à travailler, j'ai négocié pour conserver ce privilège. Ça me permet de faire tellement de choses plutôt que de me rendre à Rythme FM, à Laval, tous les jours.»

«Quand mes enfants reviennent de l'école avec la gardienne, je peux aussi en profiter pour les voir et les embrasser», dit-elle avant de discuter avec ses trois enfants, Delphine, 10 ans, Justin, 9 ans, et Raphaëlle, 4 ans, de leur journée, le temps d'une pause musicale. C'est aussi l'occasion pour Delphine de négocier avec sa maman pour aller dormir chez une copine, et de lui montrer sa tenue pour sa sortie du lendemain. «Mon fils vit sa première peine d'amour!», lance Véronique, attendrie.

Véro et Louis sont prêts à partir et prennent ensemble la route pour le Théâtre du Vieux-Terrebonne.

Dans sa loge, Véronique Cloutier commence à apporter des retouches à son maquillage. «En voyant les talons hauts que j'allais porter pour le show, le metteur en scène Benoit Pelletier m'a dit que je ne tiendrais jamais le coup. Impossible de monter sur scène sans mes talons aiguilles! Même si je suis tombée une fois à Saint-Jean et que, rendue au dimanche, je marche tout croche!», lance-t-elle en riant.

Trente minutes plus tard, Louis Morissette se change avant de monter sur scène. «J'écoute toujours du Coldplay, même si ça déprime Véro!», explique Louis tout en jetant un coup d'oeil à ses dernières notes sur son ordinateur portable.

Véronique Cloutier et Louis Morissette s'enlacent une dernière fois avant de monter sur scène.

Louis est le premier à s'adresser au public et Véro le coupe en débarquant, caméra vidéo à la main, pour prendre un selfie avec le public.

Après 1h45 de spectacle, c'est le temps pour le couple de souffler. Reste une dernière petite étape: le jeu de la signature des autographes. Un jeu auquel Véro et Louis se prêtent volontiers.