L'humoriste et comédien Patrick Huard ressort enchanté du premier segment de son troisième spectacle solo, Le bonheur, présenté au cours des derniers mois.

«J'ai beaucoup de plaisir. Ça n'a pas de bon sens. Je suis très content de remonter sur scène et de parler directement aux gens», indique-t-il lorsqu'on lui demande de faire un premier bilan.

La Presse a rencontré M. Huard lundi dans le cadre de la journée de promotion du film Omertà, dans lequel il tient le rôle de Steve Bélanger, un agent double au passé, présent et futur pas très nets.

En remontant sur scène, M. Huard a retrouvé avec plaisir la notion de spontanéité. «Autant j'aime le processus de faire un film, autant la spontanéité de faire un spectacle me manquait, dit-il. C'est tout petit, un show. Lorsque tu fais un meeting de spectacle, tu travailles avec une toute petite équipe de six ou sept personnes. Alors, si on veut par exemple réécrire un bout du spectacle, on fait une réunion téléphonique, on s'envoie des lignes par courriel et PAF! Deux soirs plus tard, on essaie cinq nouvelles minutes. Cette créativité-là fait du bien!»

Il affectionne aussi le risque que cela implique. «Il faut retourner à ça de temps à autre, dit-il. J'aime cette situation de risque directe avec tes patrons. Le public, c'est mon patron.»

Une quarantaine de nouvelles représentations du spectacle sont prévues à l'automne à Montréal, Québec et au quartier DIX30.