Le festival proposera en plus des «Minutes complètement cirque» les jeudis, vendredis et samedis, du 8 au 24 juillet, dans le Quartier latin. Il s'agira d'interventions comiques d'une heure environ, deux fois par jour, vers 17h et 21h.

«Ces interventions se feront par surprise, dit Nadine Marchand. Une cinquantaine de participants peuvent arriver dans un lieu pour y créer une atmosphère. Cela peut être soudain, avec une mise en scène, de la musique, et survenir dans la rue, sur un balcon ou un toit. C'est un travail coordonné par Anthony Venisse avec des jeunes des écoles de cirque.»

Il y aura également une fête gratuite tous les soirs après 21h30 à l'Olympia et un clin d'oeil du Cirque du Soleil pour promouvoir le festival, mais on n'en sait pas plus pour l'instant.

Nadine Marchand dit que la programmation s'épaissira au fil des ans, qu'il a déjà été très difficile de réunir toutes ces troupes venues de six pays du monde. La vente des billets a débuté un peu trop lentement au goût des organisateurs. Directeur général de La Tohu, Stéphane Lavoie dit qu'il y a une importante offre de spectacles à Montréal, d'autant plus que le festival arrive en même temps que Juste pour rire, le festival préféré des Québécois.

«Il n'y a pas trop d'offre mais pas assez de public, dit-il. Il faut créer l'envie de rencontrer l'autre et miser sur des spectacles qui viennent de l'étranger. Il faut faire croître le plaisir de voir et de sortir. On travaille sur le long terme.»

Le Cirque du Soleil a une place limitée au sein de cette première présentation, Totem disparaissant de l'affiche trois jours après le début du festival. «On était là depuis la fin avril, dit Gaétan Morency, vice-président citoyenneté du Cirque du Soleil et fondateur de La Tohu. Il y a une limite à ce que les spectateurs peuvent consommer du Cirque du Soleil. On est déjà très présents à Montréal et le rôle du festival est de faire connaître des genres de cirque que les gens ne connaissent pas.»

«Le Cirque du Soleil est un grand partenaire et va faire la promotion du festival partout où ils ont des spectacles, ajoute Stéphane Lavoie. On n'avait pas les moyens de leur acheter un spectacle de cirque. Mais s'il y a un premier festival Montréal complètement cirque, c'est parce qu'il y a La Tohu et s'il y a une Tohu, c'est parce qu'il y a un Cirque du Soleil.»