Le FestiRAAM, le Festival des rythmes d'Afrique et des Antilles de Montréal, promet de faire fondre ce qui restera encore de neige les 24 et 25 avril prochains, au Métropolis, grâce à la visite, rare, d'Ismaël Lô, porte-parole du festival, et de la chaleureuse «soca queen» Alison Hinds.

Belle affiche, encore une fois. Le FestiRAAM ne fait pas dans la facilité et n'hésite pas à inviter des artistes méconnus (en plus des têtes d'affiche) pour donner un visage plus moderne de la musique d'Afrique et des Antilles. «On ne se limite pas aux percussions et aux djembés», explique Tidiane Soumah, directeur du festival.

 

Le premier vendredi, on rend hommage au regretté producteur Mamadou Konté, fondateur de l'événement Africa Fête et l'un des pionniers de la diffusion des musiques africaines dans le monde. Cap sur les musiques sénégalaises, avec Zal Idressa Sissokho et Buntalo, les frères Diouf, la star de la pop sénégalaise Faou Guewel (une première visite chez nous) et, en vedette, le grand chanteur Ismael Lô, qui n'a pas foulé de scène québécoise depuis 1996. Il débarquera à Montréal pour un concert unique en Amérique du Nord et avec son orchestre complet, une occasion unique.

Le lendemain soir, place à des musiques africaines et antillaises plus modernes, avec la chanteuse Alison Hinds en tête d'affiche. Originaire de la Barbarde, Hinds a investi la scène soca avec des tubes à la pelletée, dont Roll It Gal (2005).

Les artistes qui la précéderont valent aussi le détour, à commencer par Espoir 2000 d'Abidjan (Côte d'Ivoire), l'un des groupes zouglou les plus populaires en Afrique et en Europe. Enfin, le rappeur guinéen Lord Kemy ouvrira la soirée.

Pour rester dans le zouglou, notez que les grandes stars du premier FestiRAAM, Magic System, repasseront par le Métropolis le 6 juin prochain, toujours à l'invitation du producteur Tidiane Soumah.

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Détails sur les billets et horaires au www.festiraam.ca