Une ex-danseuse torontoise espère que la controverse ayant entouré un ballet créé par des hommes et présenté comme un hommage aux femmes se traduira par des changements plus larges dans le milieu de la danse.

La chorégraphe Kathleen Rea a lancé une pétition la semaine dernière demandant aux Grands Ballets canadiens d'ajouter une chorégraphe féminine au spectacle intitulé Femmes, après avoir appris qu'il avait été créé par trois hommes.

Les Grands Ballets ont depuis renommé le spectacle Parlami d'Amore, ont accepté de rencontrer Kathleen Rea et ont modifié les éléments de marketing qui faisaient référence aux femmes comme étant des symboles. Ils n'ont toutefois pas embauché de chorégraphe féminine.

Kathleen Rea se dit satisfaite de la réponse à sa pétition, mais estime que l'on doit en faire davantage pour corriger l'inégalité des genres dans le monde du ballet.

Elle souligne qu'alors que les danseuses sont plus nombreuses que leurs collègues masculins, la majorité des membres des conseils d'administration, des directeurs artistiques et des chorégraphes du milieu de la danse sont des hommes blancs.

Elle élabore actuellement un document pour les compagnies de danse dans lequel elle offrira des suggestions sur la façon dont elles peuvent appuyer les chorégraphes féminines et accroître la diversité dans les rôles de leadership.