Quatre danseurs peu vêtus en noir au milieu d'un carré de lumière tamisée. Chacun d'eux suit sa performance individuelle, mais tous semblent aux prises avec des forces qui jouent sur leurs capacités de résistance.

Ils réagissent aux variations musicales produites par la chorégraphe Tânia Carvalho assise au piano. Bras, jambes, corps, mains dans l'espace deviennent des notes, ballotés au gré des staccati. Atmosphère hypnotique pour cette pièce singulière qui nous permet de découvrir enfin à Montréal cette célèbre chorégraphe portugaise, cofondatrice du collectif Bomba Suicida qui travaille sur les relations inattendues entre danse, arts plastiques et musique. Du 8 au 10 juin au Théâtre Prospero.