La fièvre argentine embrasera Montréal à compter de vendredi alors que s'amorcera la 7e édition du Festival international de tango de Montréal (FITM).

Pendant 10 jours, la métropole revendiquera de nouveau son titre de quatrième ville de tango au monde, accueillant jusqu'à 20 000 visiteurs lors de concerts payants et gratuits, ainsi que dans de nombreux ateliers et classes dispensés par des maîtres danseurs.Créé au départ pour souligner les 10 ans d'existence de l'école de danse Tango libre, ce grand happening n'a cessé depuis de réunir chaque été les amateurs de tango en offrant un éventail varié de cette musique iconique, allant du pur classique aux néo-tangos électroniques.

Le FITM recevra notamment cette année Electrico Ardor, un ensemble qui a forgé ces dernières années un tango des plus contemporains, mariant les instruments acoustiques à des sons plus électroniques. Même portrait pour TangoWork, qui se produira gratuitement au Théâtre de Verdure du parc Lafontaine le 16 juillet, un groupe aguerri aux dernières avancées technologiques qui livre un tango innovateur et avant-gardiste.

Hormis ces trois formations argentines et l'Ensemble Montréal Tango, plus classique, la FITM accueille quatre couples de maîtres argentins du tango, dont Marisol Morales et Alexandro Larenas, deux habitués des grandes milongas (soirées de tango) de Buenos Aires, qu'on verra danser à Verdun et au Théâtre de Verdure.