Schwartz's: The Musical célèbre le mythique restaurant de smoked meat de Montréal en chansons et en chorégraphies au Centaur Theatre.

Le petit restaurant «deli» reconnu mondialement a attiré des gens de partout et des célébrités telles que la comédienne Joan Rivers, le rockeur de Kiss Gene Simmons, le chanteur et poète Leonard Cohen et la plupart des premiers ministres canadiens depuis son ouverture en 1928.

Désormais, l'histoire du restaurant où l'on sert ces juteux sandwiches garnis de boeuf mariné et fumé, qui a déjà fait l'objet de documentaires et d'un livre, est racontée sur scène à Montréal dans un spectacle musical.

La première avait lieu jeudi dans la salle du Vieux-Montréal.

Vito DeFilippo, qui incarne Ben le gérant, l'un des personnages pivots, a dit à la blague que comme la plupart des acteurs, il avait travaillé pendant longtemps comme serveur.

Il s'est donc dit à l'aise dans la production, même si l'idée de faire un spectacle musical sur un restaurant de smoked meat lui avait paru un peu farfelu à prime abord.

Vito DeFilippo a salué le travail du duo de créateurs Rick Blue and George Bowser pour mettre ensemble les morceaux de la pièce inspirée du livre du journaliste montréalais Bill Brownstein.

«Cela fonctionne vraiment et c'est beaucoup de plaisir. J'adore cette pièce. J'en suis très heureux», a-t-il exprimé.

Rick Blue et George Bowser ont dû prendre les bouchées doubles pour arriver à ce résultat.

«Je crois que nous en sommes à la douzième réécriture, a dit M. Bowser en entrevue. Je ne dirais pas que ce fut difficile, mais il a fallu beaucoup de fignolage.»

L'action se déroule en 1998, quand le propriétaire de Schwartz's à l'époque voulait vendre l'entreprise. Survient Amber de Toronto (Stéphanie Martin), qui y voit une mine d'or et la possibilité de succursales.

Mais Amber ne croyait pas être ainsi emportée dans la passion de Ben pour l'endroit, et ensemble ils généreront encore plus de chaleur que les grilles de Schwartz's.

Rick Blue a soutenu que le défi avait été de s'assurer que le récit émerge de toutes les blagues, chansons et personnages qui pimentent le spectacle dans l'agitation caractéristique du célèbre restaurant.

«Nous voulions montrer Schwartz's dans son authenticité, a dit l'auteur. Les gens à Montréal ne voudraient pas que nous mentions à propos de Schwartz's. Il ne fallait pas dire n'importe quoi.»