Les nostalgiques ou curieux des années 1960 et 1970 seront bien servis après Pâques, à Montréal, alors que deux spectacles musicaux en lien avec ces périodes tiendront l'affiche jusqu'au week-end suivant.

La comédie musicale «Hairspray», qui fait vibrer Broadway depuis cinq ans, sera présentée à Montréal pour la première fois. A la fois drôle et touchante, «Hairspray» avait notamment remporté huit Tony Awards, dont celui de la meilleure comédie musicale, à son arrivée sur Broadway en 2003.

En 2007, «Hairspray» était présentée dans le West End, à Londres, et avait mis la main sur quatre Oliver Awards, dont celui de la meilleure nouvelle comédie musicale.

L'action de «Hairspray» se déroule à Baltimore, aux Etats-Unis, dans les années 1960. «Hairspray» raconte l'histoire de Tracy, une jeune fille aux formes arrondies et à la coiffure boursouflée, qui rêve de participer à l'émission de danse «The Corny Collins Show».

Lorsqu'elle réussit finalement, Tracy goûte du jour au lendemain au succès médiatique. Mais il lui reste encore à doubler la resplendissante Amber, la reine de l'émission, pour mettre la main sur le beau Link Larkin, la coqueluche des adolescentes.

La comédie s'adresse tant aux adultes qu'aux adolescents qui seront conquis par les chorégraphies et les chansons entraînantes. A Londres, Georgina Brown écrivait dans «The Mail» que «cette comédie musicale est un incontournable pour tout adolescent qui rêve que tout est possible».

La comédie musicale «Hairspray» est une adaptation du film du même nom, écrit et dirigé par John Waters en 1988. Les aventures de Tracy avaient également été portées au grand écran en 2007.

«Hairspray» sera présentée à huit reprises à la salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts de Montréal du 14 au 19 avril. Le prix des billets oscille entre 55 $ et 85 $.

Par ailleurs, un groupe européen qui interprète des succès du mythique groupe suédois ABBA sera de passage au Théâtre St-Denis du 14 au 18 avril pour le spectacle «ABBA fever».

Le concert-hommage a été présenté à maintes reprises dans une dizaine de pays européens depuis 11 ans.

Les chansons qui ont connu de gros succès comme «Dancing Queen», «Mamma Mia», «Waterloo» et d'autres qui ont déferlé dans les années 70 et durant l'époque disco sont reprises dans ce spectacle.

Outre les interprétations, la troupe a tenu à miser sur des chorégraphies et des costumes collant à cette période faste du groupe suédois qui a vendu pas moins de 400 millions d'albums.

Rejointe à Hambourg, en Allemagne, Katrin Wulff, qui «réincarne» Frida, l'une des deux chanteuses du groupe disparu au milieu des années 1980, fait partie de la formation depuis six ans.

«Les gens vont pouvoir voir un véritable orchestre sur scène, cinq musiciens qui accompagnent deux chanteuses. On a choisi 24 chansons du groupe pour les besoins du spectacle», a affirmé la chanteuse qui est souvent en avant-plan avec plusieurs interprétations en solo.

Le concert «ABBA Fever» mise aussi sur les tendances 1970 des éclairages de même que sur les gadgets d'époque.

La popularité de ABBA a aussi engendré d'autres projets. La comédie musicale «Mamma Mia», du nom d'une des chansons du populaire groupe, a vu le jour il y a dix ans. Elle a été coproduite par trois des membres de ABBA.

L'an dernier, un film tiré de la comédie a été lancé et dans quelques mois, on prévoit ouvrir le musée officiel de ABBA à Stockholm, en Suède.