Les admirateurs de pop culture présents en masse à San Diego, en Californie, ont rangé leurs BD et replié leurs costumes de superhéros avant le baisser de rideau du 49e Comic-Con, cette grand-messe annuelle qui a attiré quelque 130 000 participants de jeudi à dimanche.

Voici les principales révélations à retenir de l'édition 2018.

« Doctor Who » est une femme

« Doctor Who », institution de la culture britannique qui s'est invitée sur les petits écrans de plus de 60 pays, a présenté sa nouvelle équipe, avec à sa tête Jodie Whittaker, première femme à incarner le héros de la série culte de la BBC.

Une bande-annonce de 40 secondes de la nouvelle saison, qui s'ouvre sur le visage surpris de l'actrice britannique, a été projetée.

Les aventures du Doctor Who, un humanoïde qui voyage à travers l'espace et le temps, et qui est capable de survivre en se régénérant sous une nouvelle apparence, ont été diffusées pour la première fois en 1963.

À San Diego, les admirateurs ont pu se faire une idée des nouveaux mondes et des nouveaux compagnons du docteur et découvrir une nouvelle version de son fameux tournevis sonique.

« Breaking Bad » a dix ans

Dix ans que « Breaking Bad » a débarqué à la télévision - une éternité - et les acteurs de l'une des séries les mieux notées de l'histoire de la télé américaine se sont retrouvés au Comic-Con pour se souvenir d'une série qui a marqué une génération de fans.

La série, diffusée entre janvier 2008 et septembre 2013, raconte l'histoire de Walter White (incroyable Bryan Cranston), un professeur de sciences dans un lycée du Nouveau-Mexique, dans le sud des États-Unis, atteint d'un cancer en phase terminale qui se transforme en baron de la drogue, initialement pour pouvoir payer son traitement.

Cranston - père déjanté dans la série culte « Malcolm » - a révélé qu'il avait pris l'habitude de piéger l'autre vedette de « Breaking Bad », Aaron Paul, en lui faisant croire que son personnage Jesse Pinkman était sur le point de mourir. Vince Gilligan, créateur de la série, n'a pas fermé la porte à un éventuel film « Breaking Bad ».

Adieu shérif Grims

Le secret le moins bien gardé de la télévision a officiellement été confirmé sur la côte californienne : Andrew Lincoln, la vedette de la série post-apocalyptique de morts vivants de la chaîne AMC, « The Walking Dead », tire sa révérence.

Neuf saisons à tenter d'échapper aux zombies auront eu raison de lui.

« J'adore cette série. C'est tout pour moi. J'adore les gens qui font cette série. Je promets de ne pas pleurer. J'ai assez pleuré à l'écran », a ironisé l'acteur de 44 ans.

Les admirateurs devront attendre jusqu'en octobre prochain pour découvrir la neuvième et dernière saison à laquelle participera Andrew Lincoln, alias Rick Grimes.

Et les films?

Les six studios majeurs d'Hollywood n'ont pas beaucoup fait parler d'eux au Comic-Con, sauf Warner Bros.

Disney, maison-mère des studios Marvel tant chéris par les fans des comics, n'était pas présent.

Fox, Universal, Paramount et Sony ont présenté seulement six films dans la fameuse arène Hall H de la convention - trois suites, deux spin-offs et un film qui a déjà eu sa version au théâtre.

Warner Bros, au contraire, a régalé les fans avec une présentation de deux heures de ses prochains films.

Des chiffres

1 165 dollars : c'est le prix qu'il faut débourser pour s'offrir un forfait pour quatre jours au Comic-Con, selon le site de ventes en ligne Vivid Seats.

Plus de 820 000 : c'est le nombre de tweets sur le Comic-Con postés sur le réseau social dans la semaine qui a précédé l'évènement. « Deadpool » a obtenu le plus de mentions film, devant « Thor », « Aquaman », « Avengers » et « Star Wars ».