Chaque semaine, un invité de La Presse prend position sur des sujets qui marquent son actualité.

Aux côtés de Louis-Jean Cormier, Alex Nevsky, Brigitte Boisjoli et 250 jeunes, Gabriella participera au Show de la réussite de la fondation evenko, jeudi prochain à la Place des Arts. En plus de présenter quelques spectacles au Québec, la chanteuse de 23 ans écrit pour son prochain album qu'elle espère offrir l'automne prochain.

Les téléréalités musicales

Pour

«Ce fut longtemps contre mes principes, mais maintenant les labels ne font plus de développement d'artistes. Donc la visibilité qu'offrent ces émissions est importante. En même temps, je suis amère de répondre que je suis pour, parce que je connais plein de personnes pour qui leur passage à une émission comme celle-là s'est très mal passé. Moi, lorsque j'ai participé [à The Voice en France], j'avais déjà mon équipe de management qui me soutenait depuis quatre ans, ce n'était donc pas une question de vie ou de mort. J'avais d'autres opportunités. Ce fut l'expérience de ma vie, donc je ne peux pas être contre.»

Le sociofinancement chez les artistes

Pour

«Il y a une restructuration dans le milieu de la musique. Nous n'avons plus les mêmes stratégies qu'avant. Des fois, les labels ont de la difficulté à prendre une direction pour un artiste ou ils sont plus frileux parce qu'ils manquent d'argent. Donc je trouve que c'est bien parce que l'artiste peut être autonome de cette façon-là.»

La fin des disques

Contre

«Mais je me dis que c'est comme si tu me demandais pour ou contre les ours polaires. Bien sûr, nous sommes contre, mais c'est juste le cours de la vie. J'aurais aimé que ça reste, mais ce n'est plus ça. Avant, les gens aimaient posséder un disque, mais maintenant, ils en achètent pour encourager l'artiste. Un peu par pitié pour nous aider...»

Les puristes en musique classique

Contre

«S'ils aiment la musique classique, tant mieux! Mais c'est un peu comme quelqu'un qui est axé sur la religion catholique et qui ne voit pas autre chose, qui ne démontre pas d'ouverture aux autres religions. Je suis pour l'ouverture.»

Les enfants prodiges à la télévision

Pour

«J'ai été juge, avec Marc Hervieux, à Virtuose à Radio-Canada. Il y avait 24 candidats et, chaque fois qu'un d'entre eux faisait son numéro, ça me renversait. Ils étaient tellement bons! En plus, il y a tellement une mauvaise perception des jeunes, qu'ils sont juste sur les réseaux sociaux et qu'ils ne s'intéressent à rien. Ce qui est faux ! Il y en a des jeunes qui travaillent fort et qui ont du talent!»

Les sites de streaming musical

Pour

«La musique est plus accessible grâce à ces sites. Sauf que je suis contre la répartition de l'argent qui se fait, par exemple avec Spotify. En ce moment, les artistes ne reçoivent pratiquement rien. Ça, c'est un problème. Mais sinon, personnellement, je découvre plein d'artistes grâce à Spotify. Ça nous permet de nous faire découvrir partout dans le monde.»