Des étoiles parmi les étoiles. Le Planétarium continue de faire appel à des vedettes pour mettre de l'avant ses spectacles. Cette fois, Isabelle Blais et Dumas ont joué le jeu.

Dumas ne s'est pas fait prier longtemps pour prendre part à l'odyssée du Planétarium Un jour sur Mars. Le musicien est depuis toujours un amateur d'astronomie.

«C'est un appel tombé du ciel de la part du Planétarium, fait-il. J'ai visité souvent celui de New York. J'ai tout de suite proposé une musique originale pour ce beau projet.»

Le spectacle comprend des images de synthèse basées sur des photos prises par la NASA sur la planète rouge. C'est une véritable visite de la surface de Mars à laquelle les spectateurs sont ainsi conviés.

En outre, Un jour sur Mars a été scénarisé et réalisé par un vieux fan de la musique de Dumas, Maxime Pivin Lapointe, un artiste du Planétarium.

«Il y avait plusieurs thèmes dans le film qui étaient en accord avec sa musique, dit-il. Tout s'est construit ensemble. On avait un synopsis, au départ, et les ambiances qu'on souhaitait retrouver. La collaboration s'est développée en travaillant ensemble.»

La musique s'inspire en partie des films de road trip et des pièces du grand compositeur italien Ennio Morricone. Dumas fait appel à des cordes, pour une rare fois, dans ce projet musical coréalisé avec Martin Roy. La trame sonore de 30 minutes s'insère dans un spectacle qui en dure 40.

«Je suis allé à fond. Ça m'a permis d'étudier d'autres structures musicales. C'est un projet totalement réalisé ici, ce qui est cool. Le son est joué à 360 degrés. C'est un plaisir de travailler avec toutes ces possibilités.»

Astéroïde: mission extrême

Pour sa part, Isabelle Blais était aussi une habituée du Planétarium avant d'être appelée par l'établissement d'Espace pour la vie. 

«C'est un beau hasard. J'avais vu les spectacles ici et ce sont des sujets à propos desquels j'ai déjà lu. L'univers est si grand et on en connaît si peu», dit-elle.

La comédienne-chanteuse fait la narration du film Astéroïde: mission extrême, une production de l'institution américaine National Geographic, traduite et adaptée à Montréal. 

Le spectacle décrit les dangers que représentent les astéroïdes pour notre planète, mais aussi la possibilité de leur utilisation future comme base de ravitaillement pour des missions spatiales. 

«C'est un travail différent de la post-synchro, fait valoir Isabelle Blais. Il faut trouver le juste milieu pour la voix entre le spectaculaire et le monocorde. Je suis méticuleuse, mais je suis plutôt satisfaite du résultat.»