La décision de la Fondation du maire de Montréal pour la jeunesse d'abolir un programme de soutien aux artistes de la relève de 110 000 $, révélée par La Presse hier, ne fait pas d'heureux au sein du milieu culturel.

Le président de l'ADÉSAM (Association des écoles supérieures d'art de Montréal) et directeur de l'École nationale de cirque, Marc Lalonde, qualifie de «déplorable» cette décision.

Il dit ne pas comprendre le recentrage des activités de la Fondation uniquement autour des activités d'entreprises commerciales à but lucratif puisque, selon lui, les entreprises culturelles et artistiques sont aussi performantes que celles qui oeuvrent dans d'autres domaines économiques.