Oscar Peterson, François Dompierre et Jack Monoloy figurent parmi les grandes figures de la musique d'ici honorées dans le cadre du 19e gala de la SOCAN (Société canadienne des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique). Dompierre a reçu le prix Excellence, alors que Peterson, décédé en décembre 2007, a fait l'objet d'un hommage posthume. Son histoire ayant été diffusée plus de 25 000 fois sur les ondes, Jack Monoloy, personnage mythique de l'oeuvre de Gilles Vigneault, fait maintenant partie des classiques de la SOCAN.

On croise toujours des têtes connues au gala de la SOCAN, mais les vraies vedettes de la soirée, ce sont les chansons elles-mêmes. Des chansons à succès de l'année 2007, dans ce cas-ci, et d'autres qui ont traversé l'épreuve du temps et méritent amplement d'être considérées comme des classiques.

 

En plus de Jack Monoloy, Mes blues passent pu dans porte (de Pierre Huet, Gerry Boulet et Breen Leboeuf, interprétée par Offenbach), Welcome soleil (de Bertrand Gosselin, mais interprétée par Jim et Bertrand) et Prends ma main (Gene MacLellan et Renée Martel) figurent parmi les sept chansons accueillies dans ce club sélect cette année.

Dégénérations (Mes Aïeux), Entre Matane et Baton Rouge (de Rivard, popularisée par Isabelle Boulay), Les jours de pluie (Alfa Rococo), Au gré des saisons (Dumas) et Laisser l'été avoir quinze ans (de Dubois, dans sa version en duo avec Natasha St-Pier) font quant à elle partie des 10 chansons ayant le plus tourné à la radio en 2007. Un titre de l'animatrice de la soirée, France d'Amour, figure aussi dans cette liste des titres prisés sur les ondes: Le bonheur te fait de l'oeil.

La cérémonie, tenue dans un hôtel du centre-ville, a aussi honoré des compositeurs actifs au petit écran (dont Raymond Fabi) et au cinéma (James Gelfand). René Dupéré a reçu le prix Hagood Hardy (musique instrumentale), alors que Ana Sokolovic a été récompensée dans la catégorie musique de concert. Keep the Car Running, une chanson du groupe Arcade Fire, brillait également au tableau d'honneur, alors que ses auteurs, eux, brillaient par leur absence.