Alain Lefèvre a beau avoir joué dans les plus grandes salles de la planète - il sera au légendaire Carnegie Hall de New York mardi -, il se désole tout de même de ne pas entendre davantage son genre musical dans les événements grand public de son propre pays.

Selon lui, les jeunes se tourneraient davantage vers la musique classique si seulement on leur en proposait, mais ils écoutent la musique qu'on leur offre.

Le pianiste fait remarquer que dans les galas ou grands spectacles organisés au pays, «la musique classique est toujours la soeur pauvre».

Alain Lefèvre croit que la musique d'André Mathieu, qu'il travaille d'arrache-pied à faire connaître partout dans le monde depuis une trentaine d'années, en est une que les jeunes pourraient aimer, comme il l'a constaté lorsqu'il a parlé du compositeur dans des écoles.

En attendant de, peut-être, pouvoir la jouer un jour dans un futur gala de l'ADISQ ou un spectacle de la Fête nationale, Alain Lefèvre présentera la musique d'André Mathieu au Carnegie Hall de New York, le 10 décembre.

Le public pourra y entendre la première new-yorkaise du Concerto No. 4 et une première interprétation du Concertino No. 2 au Carnegie Hall en 70 ans.