Voilà le septième album studio de cette formation emblématique du «Montreal sound» à l'âge d'or de la mouvance indie rock, soit au début de la décennie précédente.

En 2015, le groupe mené par le couple Murray Lightburn (textes, chant, guitares, etc.) et Natalia Yanchak (claviers, chant) lançait le premier volet du projet Times Infinity que complète ce Volume 2 enregistré et réalisé durant les mêmes séances d'il y a deux ans au Revolution Recording de Toronto et à l'Hotel2Tango de Montréal.

On peut donc considérer cette offrande comme faisant partie d'un même corpus, d'un même esprit, d'une même période de création. Les textes de Murray Lightburn ont maintes fois été qualifiés de sombres, de cyniques, de dystopiques, mais ils comportent toutefois quelques brèches de lumière et d'espoir.

Avec le temps, des rayons plus insistants en éclairent la grotte, quoique... Musicalement, on avait noté en 2015 de légers changements dans les textures émanant des claviers, dans la façon d'arranger les voix et dans l'ajout de menus détails.

Somme toute, cet enregistrement tend à démontrer que The Dears navigue sur un long fleuve pas aussi tranquille qu'on le croit. Une chanson comme Of Fisticuffs en fait l'éloquente démonstration.

* * * 1/2

INDIE ROCK, POP. Times Infinity Volume 2. The Dears. Paper Bag Records.