Avec son premier album, Settle, Disclosure a pris tout le monde par surprise. Non seulement les frères Guy et Howard Lawrence proposaient un savant mélange de pop, électro, house et R&B, mais ses pièces étaient dotées de rythmes au magnétisme physique destinés au moment culminant d'un party.

C'est là où le bât blesse sur le deuxième album, qui réunit plusieurs invités de marque. Plus sombres, lents et ambiants, les titres de Caracal ne collent pas autant à la peau.

Alors que Disclosure avait fait connaître Sam Smith en 2013, sa signature s'efface trop derrière celle de The Weeknd sur Nocturnal. À l'inverse, Lorde et Gregory Porter s'adaptent à merveille au duo anglais sur Magnets et Holding On, respectivement. Le titre avec LION BABE manque de mordant, tout comme celui avec Miguel.

Avec 14 titres, Caracal ne manque pas de ressources pour alimenter votre liste d'écoute d'automne, mais son hétérogénéité et sa plus faible vigueur musicale en font une sorte d'album de transition.

À écouter: Caracal

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Disclosure. Caracal. Island.