L'extrait What Kind of A Man, lancé en février dernier, happait les tripes dès la première écoute. De la sorcellerie digne de Florence Welch.

Les envolées folk-rock de Ship to Wreck, lancé il y a un mois, sombraient dans la pop convenue. Le troisième album de Florence + The Machine, qui sort aujourd'hui, a de quoi rendre son public dubitatif.

Sans être raté, l'album tombe à plat. À l'écoute des textes, il représente le calme après une tempête noyée dans les tourments et l'alcool.

Les musiques d'influence américaine (du folk de Fleetwood Mac aux cuivres de Motown) souffrent toutefois d'un manque de cohésion et de satisfaction mélodique.

L'emballage reluit et le son sert des idées de grandeur d'aréna, gracieuseté du réalisateur Markus Dravs (Mumford & Sons, Coldplay, Arcade Fire). Pourquoi pas plus de ballades comme Long and Lost?

* * 1/2

INDIE-POP. Florence + The Machine. How Big, How Blue, How Beautiful. Universal.