La battue poétique de Tire le coyote commence À la fenêtre et s'achève Sur le quai.

Entre ces deux pièces instrumentales, un Panorama magnifique, une chasse sans merci aux images et aux ambiances folk, blues et country. Benoit Pinette, sur ce troisième album, sillonne l'amour à la moissonneuse-batteuse et récolte des grains de beauté. « Savais-tu que l'avenir arrive toujours un peu en avance ? », chante-t-il.

La guitare sèche aux accents westerns, la clarinette éthérée et l'harmonica mélancolique émaillent un folk minutieux. À cet univers organique et cahoteux s'intègre sans mal la plume colorée de Stéphane Lafleur, qui dépose la magnifique Les chemins de serviettes. C'était une évidence, c'est maintenant une certitude : Tire le coyote se résume à bien plus qu'une voix plaintive et atypique.

À écouter : Jolie Anne

FOLK

Tire le coyote

Panorama

La Tribu

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