Mais où est passée la basse dansante? C'est le regret qui a traversé notre esprit à la première écoute de la pièce-titre de Love Letters.

Heureusement, l'album propose une version beaucoup plus subtile de la chanson avec une douce introduction de cuivres. Metronomy livre un quatrième album introspectif et lo-fi, où Joseph Mount chante parfois comme Win Butler.

Love Letters délaisse les pistes de danse mais récompense notre patience avec de belles ballades enfumées (Month of Sundays, Never Wanted) et des douces méditations dansantes (Boy Racers, I'm Aquarius) truffées de claviers et de guitares langoureux seventies. Un bel écart de parcours dans le catalogue de Metronomy, et loin d'être un accident.

À écouter: The Upsetter

ÉLECTRO-ROCK

Metronomy

Love Letters

Because

***1/2