Il faut s'attendre à une première écoute déstabilisante du deuxième album de Phantogram. L'éclectisme des chansons, l'intensité des mélodies et la densité des textures sonores submergent d'abord nos oreilles.

Mais une fois cette entrée en matière débroussaillée, on se laisse emporter par la respiration pop haletante et sombre de Voices. Phantogram a beau emprunter des airs du temps (The XX, Beach House, Santigold et même un semblant d'accord de Metallica sur la ballade Never Going Home), le duo attend l'auditeur au détour avec des refrains et des pièces aux grands tourments introspectifs.

Ici, un échantillonnage de cordes et de cuivres donne une touche Motown à la pièce Fall in Love; là, le titre Howling at the Moon flirte tout en subtilité avec le western spaghetti. Mais Voices ne carburerait pas au même souffle puissant sans la voix ensorcelante de Sarah Barthel. Phantogram sera en spectacle vendredi à la salle André-Mathieu.

À écouter: Celebrating Nothing

ELECTRO - POP - ROCK

Phantogram

Voices

Indica

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