La voix mâle barytone, non sans rappeler celle de The National. Les voix féminines jettent ensuite un autre éclairage... Les premières chansons de cet album paru fin septembre se succèdent, on est tenté par d'autres comparaisons; St.Vincent, Dirty Projectors, Sufjan Stevens, artistes ayant poussé la tendance indie à son plus haut niveau.

On se dit alors qu'en 2008, 2009, 2010, on se serait vachement excité le pompon à l'écoute de ce San Fermin, nom d'une célèbre fête basque importée à Brooklyn par ce jeune groupe américain. Groupe générique? Nenni. Plus on avance sur ce territoire, plus on en découvre la singularité. Il faut écouter les 17 chansons, surtout les compositions et arrangements  signés Ellis Ludwig-Leone, 24 ans, architecte de San Fermin.

Son éducation musicale de haut niveau ne fait aucun doute, il s'amène sur le territoire indie avec des armes redoutables voire supérieures. À suivre de près.

À écouter : The Count

ROCK INDIE, MUSIQUE CONTEMPORAINE

San Fermin

Sans titre

Downtown

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