Géophonik, premier disque de Guillaume Arsenault, mettait de l'avant un alliage ingénieux de folk et de sons disparates parfois carrément empruntés aux objets (machine à écrire, entre autres).

Plutôt que d'approfondir cette recherche, l'artiste gaspésien change de direction avec Oasis station service: son nouveau disque s'ouvre sur un morceau instrumental évoquant les westerns habillés par la musique d'Ennio Morricone. Un peu surprenant pour qui connaît son disque précédent, mais pas très audacieux comme choix.

Ce nouveau disque sonne souvent comme un carnet de voyage au Nouveau-Mexique où l'artiste a bourlingué, plus jeune. Mais, même s'il s'appuie sur une plume adroite et imagée, il est dépourvu de ces arrangements pétillants et originaux qui donnaient de l'élan à son très bon Géophonik.

À écouter : Je pars au combat

POP

Guillaume Arsenault

Oasis station service

...l'Onde/DEP

** 1/2