Sous la direction du fan Rick Rubin, le légendaire groupe réussit ce tour de force qu'est 13, c'est-à-dire, un album qui ne fera pas honte au répertoire classique des années 70.

Le groupe se complaît dans ses propres clichés thématiques - le Mal avec un grand M -, mais en revenant à ses racines blues et prog, coulées dans le métal, Sabbath se rappelle à notre bon souvenir.

Et ça marche: quatre des huit chansons font plus de sept lugubres minutes, le son de guitare d'Iommi n'a pas pris une ride, Ozzy débite des textes aussi débiles qu'ésotériques, les solos et les changements de rythmes se bousculent.

Un retour réussi - qui l'eût cru?

À écouter: Damaged Soul

* * *

ROCK. Black Sabbath, 13, Universal