Déniaisées, l'esprit vif, bien dans leur corps, ces jeunes femmes n'ont visiblement pas manqué d'amour parental.

Parties de la campagne gaspésienne à la conquête de la grande ville, elles n'ont aucune prétention musicale, pourtant. Guitares, ukulélé et guitalélé bien grattés, voix joliment harmonisées, compléments de mandoline, violon, harmonium, accordéon, violon guitares électriques, trombone ou cor, le tout encadré par Philippe B. Sans prétendre non plus à la grande maîtrise littéraire, elles savent déjà exprimer ce qui gargouille en dedans.

Elles ne craignent pas de dévoiler leurs faiblesses et leurs travers, ne reculent pas lorsqu'il leur faut lui dire qu'il n'est «pas game», d'autant plus capables d'enfiler des «shooters de fort» sur son bras. La langue familière offre parfois des images de choix, magnifiées par la chanson populaire de qualité. On en trouve quelques-unes dans ce Poids des confettis, qui a été lancé mardi sous étiquette Grosse Boîte. Et les meilleures sont signées... Stéphane Lafleur.

À écouter: Ôte-moi mon linge

Les soeurs Boulay

Le poids des confettis

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Grosse Boîte