De Mario Castelnuovo-Tedesco, on connaît surtout les oeuvres pour guitare (concertos et quintette) et le concerto pour violon I Profeti créé et enregistré par Heifetz.

Né à Florence en 1895, mort à Hollywood en 1968, le compositeur italo-américain a aussi laissé deux concertos pour piano qu'on vient de tirer de l'oubli. L'op. 46, de 1927, est insouciant et tapageur. Plus dramatique et recherché, l'op. 92, de 1937, traduit l'inquiétude qui agitait alors le musicien d'origine juive, forcé par le fascisme mussolinien à chercher refuge aux États-Unis.

Le pianiste Alessandro Marangoni en est l'excellent soliste, encadré par Andrew Mogrelia et l'Orchestre symphonique de Malmö. En complément: Four Dances from Love's Labour's Lost, op. 167, d'après Shakespeare, oeuvre substantielle de 1953 où, il faut bien le reconnaître, les idées musicales sont plus intéressantes que dans les concertos.

À télécharger: Sarabande de l'op. 167

CLASSIQUE

CASTELNUOVO-TEDESCO

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Naxos, 8.572 823