Il n'y a pas à dire, être le fils de, parfois, ça aide. Bien que Diggy Simmons se contente de son prénom sur son premier CD, c'est un secret de polichinelle que son père est le fameux Joseph «Rev Run» Simmons de Run-D.M.C.
Et bon sang ne saurait mentir. Difficile de prendre au sérieux les prétentions d'un rappeur de 16 ans, mais si on fait abstraction des vantardises propres à la jeunesse, Diggy fait bon usage d'un talent prometteur sur Unexpected Arrival. Bien sûr, ses références sont évidentes : Drake, pour la façon de chanter ; Kanye West, pour les beats et les refrains (en particulier Two Up et Glow in the Dark) ; will.i.am, pour le son pop-rap.
Ce qui ne l'empêche pas de rendre hommage au rap old school sur 88. Ça se gâche avec un abus d'auto-tune et le côté un peu trop racoleur, notamment sur 4 Letter Word -il navigue dans les eaux de Justin Bieber. Ses chansons vont grimper dans les palmarès cet été et il aura bientôt sa propre légitimité. S'il continue sur sa lancée. Et s'il gagne en maturité.
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Hip-hop
Diggy
Unexpected Arrival
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