De 2006 à 2009, elle s'est illustrée dans les concours québécois : Cégeps en spectacle, Granby, Ma première Place des Arts. Elle a ensuite fait des petites salles, des premières parties.

Voici la vraie vie : Audiogram lance le premier album de Salomé Leclerc, Sous les arbres. Première écoute ? Potentiel à n'en point douter.

Deuxième écoute? On observe que la jeune femme n'est plus dans l'exercice de style, bien qu'on soit tenté de poser un tel diagnostic. Inspirés de l'intimité, les textes sont généralement bien écrits - dont une paire avec Philippe B. La langue est est en voie d'être maîtrisée.

Musicalement, Salomé Leclerc s'inscrit dans le sillon psych folk et de la pop indé, sans pour autant s'en démarquer. Les harmonies sont simples, les rythmes sont simples, les arrangements sont étoffés comme le sont la plupart des arrangements que proposent les artistes indés de qualité - guitares de toutes sortes, claviers de toutes sortes, cordes, échantillons d'orchestre, cuivres, choeurs, harmonica, petit éraillement qui surgit ici et là dans la voix.

A-t-elle tout bon, Salomé Leclerc ? On peut répondre par la positive, tout en devinant que le très bon et l'excellent sont à venir. Sans bouder son plaisir, il va sans dire.

À télécharger : Ne reviens pas

Sous les arbres, Salomé Leclerc, Audiogram