De nouveau, le Montréalais Graham Van Pelt témoigne de sa vaste culture pop, de ses talents de réalisateur et d'ingénieur du son.

Miracle Fortress s'inscrit dans cette mouvance de pop intelligente, mouvance canadienne. L'instrumentation hybride, guitare électrique, beaucoup de machines, foisonnement de sons de synthèse, voix humaine haut perchée. Abondance de références itou: électro-pop, new wave, pop sixties, musique classique, shoegaze, ambient.

De Thomas Dolby en passant par les Thompson Twins, David Byrne, Brian Eno, Brian Wilson ou quelques fragments de musique contemporaine, les références de Graham Van Pelt sont (heureusement) diffuses, mais assez évidentes pour qu'on puisse les identifier.

Aujourd'hui, en tout cas, on peut résumer la démarche en un compromis plus qu'acceptable entre rock indé et synth pop, démarche cousine d'un Owen Pallett pour ne citer qu'un exemple canadian. On peut se réjouir de cette vaste culture, on doit en souligner la qualité et la rigueur, applaudir l'équilibre entre organique et synthétique. De là à conclure à un projet de haute volée, il y a une petite marge. Non, cela ne me semble pas s'avérer le gros album de Miracle Fortress, fort défendable au demeurant.

POP INDIE

Miracle Fortress

Was I The Wave

*** 1/2

Secret City

Records