En 2001, un certain Steve Dumas sortait un premier album éponyme qui révélait que le jeune auteur-compositeur était certes prometteur, mais qu'il avait surtout des influences très, très marquées.

Quasi dix ans plus tard, on pourrait dire la même chose de l'auteur-compositeur-interprète franco-ontarien Louis-Philippe Robillard. Une très jolie plume, une voix intéressante, des propos souvent engagés, un certain humour (Mr. Clark), mais on ne peut s'empêcher de s'interroger en écoutant le premier album du jeune auteur de 21 ans : est-ce Dédé Fortin des Colocs (Réflexions d'un bon citoyen), est-ce Martin Léon (Sur le fleuve), est-ce Vincent Vallières (Sorcières)? On ne se plaint pas de telles influences, bien sûr - et au moins, Robillard en possède plus d'une, au contraire d'un Mathieu Gaudet qui « sonne » tellement et seulement Jean Leloup. En outre, la réalisation de ce Café des oiseaux (signée Charles Fairfield) de même que sa facture orchestrale, avec ses arrangements recherchés, sont autant de forces. Mais on espère qu'il arrivera à Louis-Philippe Robillard ce qui est arrivé à Dumas avec Le cours des jours en 2003 : un deuxième album fabuleux et unique en son genre. Extrait : Réflexions d'un bon citoyen

Chanson folk-rock

Louis-Philippe Robillard

Le café des oiseaux,

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Productions L'Archipel