Il ne faut jamais se fier aux apparences: sur la pochette de son deuxième album, le groupe anglo-montréalais originaire de la Colombie-Britannique montre un paysage nordique aux allures apaisantes... jusqu'à ce qu'on réalise que l'ours polaire a étripé un phoque. La beauté et la cruauté se côtoient toujours...
Mené par le couple Stephen Ramsay et Catherine McCandless qui se partagent l'interprétation des dix chansons, Young Galaxy reprend là où nous avez laissé son album éponyme, en 2007: dans un univers très cold wave, quelque part entre Anne Clark et Echo & The Bunnymen - on pense aussi au duo anglo-québécois Go Van Gogh.
La belle voix de Catherine évoque parfaitement l'angoisse ressentie dans cette une ère fondée sur les apparences et celle de Stephen, malheureusement moins convaincante, est habitée par l'urgence de comprendre ce qui se passe.
Ceci expliquant cela, l'album s'essouffle un peu en cours de chemin, ce qui n'enlève rien à la beauté de certains morceaux et à la force des textes.
Le groupe est en spectacle vendredi, 11 septembre, 20 h 30, à la nouvelle salle de spectacle Il Motore à Montréal.
À écouter : Firestruck
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ROCK. YOUNG GALAXY. Invisible Republic. Young Galaxy/Fontana