Un invité de La Presse  prend position sur des sujets qui marquent son actualité. Cette semaine: Véronique Labbé.

La pasionaria du country, Véronique Labbé, chante depuis 20 ans ici et ailleurs dans le monde. L'auteure-compositrice-interprète vient de lancer son sixième album solo, Mon party country, où elle interprète tant du Bob Dylan que des Cowboys Fringants. Elle montera sur scène plusieurs fois lors du NomadFest Rodéo urbain ce week-end, en plus d'avoir participé à l'élaboration du programme. Elle sera plus tard à Saint-Tite et au cabaret du Casino de Montréal, sans oublier son émission de radio En route vers l'Ouest.

Le mélange des genres en musique

Pour

«Si on ne vivait pas avec une diversité des cultures, on resterait avec d'anciens modèles, sans évoluer. On s'ouvre à la vie avec différents styles musicaux. C'est pour ça que la diversité est importante.»

Juger le country quétaine

Contre

«Tous les styles peuvent être quétaines selon la personne qui chante. On est tous le quétaine de quelqu'un d'autre. Aimer trop la vie, c'est quétaine? Dans le country, on parle de choses de la vraie vie qui touchent les gens. Ça veut dire que la vie est quétaine? Non.» 

Le country humoristique

Pour

«Faire une chanson humoristique, c'est très difficile, parce que c'est facile justement de tomber dans le quétaine. Cayouche, Les Trois Accords, ce sont des personnages. Ils doivent trouver des sujets et une écriture pour faire rire les gens sans les offusquer. C'est pas évident.»

La danse en ligne

Pour

«J'aime la musique festive. Ce qu'il y a de beau dans la musique country, c'est qu'il s'agit d'une danse avec ton partenaire, souvent ton conjoint, et que c'est passionnel. Voir des personnes de tout âge partager cette danse-là, c'est génial.»

Les suprémacistes blancs qui ont utilisé l'image de Johnny Cash

Contre

«Je trouve ça dommage d'utiliser une personne décédée pour endosser un groupe ou une idéologie. Pourquoi identifier Johnny Cash à ça? Johnny Cash était un électron libre. Ici, il aurait rempli le Centre Bell, alors qu'il avait de la difficulté à remplir ses salles là-bas.»

Un rodéo en ville

Pour

«Je connais les dirigeants depuis 20 ans. Je sais à quel point ils prennent soin de leurs animaux. Ils les connaissent tous par leur nom. Ils savent tout de leurs qualités, de leurs défauts et de leurs besoins. Pourquoi pas ? Il y a beaucoup d'animaux domestiques bien plus maltraités.»