Le compositeur et chef d'orchestre français Pierre Boulez, mort le 5 janvier à 90 ans, a été inhumé dans la plus stricte intimité mercredi à Baden-Baden où il vivait, selon l'agence allemande DPA.

Des proches et des amis de l'artiste considéré comme le plus grand compositeur-chef d'orchestre de la deuxième moitié du 20e siècle, s'étaient auparavant réunis en l'église collégiale de la ville pour lui rendre un dernier hommage.

Des morceaux de musique qu'il a composés ont été joués au cours de cette cérémonie marquée également par la lecture de textes et des prières dans cette église qui abrite les tombeaux des margraves de Bade, selon la même source.

Son cercueil était décoré de fleurs rouges et de roses blanches.

Jugeant trop conservateur le monde musical français, Pierre Boulez s'était exilé à Baden-Baden, ville thermale proche de la frontière française, à l'aube des années 1960. C'est ici qu'il est décédé mardi dernier.

Un hommage doit également lui être rendu jeudi en l'église Saint-Sulpice à Paris.

Presque aveugle, il ne pouvait plus diriger depuis plusieurs années.