Le groupe britannique Muse a annoncé mercredi sur son site officiel la sortie de son septième album baptisé Drones prévue le 8 juin ainsi qu'une série de concerts en mars au Royaume-Uni.

«Pour moi, les "Drones" sont des psychopathes métaphoriques qui permettent des comportements de psychopathes sans aucun recours possible», a déclaré le chanteur, pianiste et guitariste du groupe, Matt Bellamy.

«Cet album explore le voyage d'un humain, des abandons et pertes d'espoir à l'endoctrinement par le système pour devenir des drones humains jusqu'à une éventuelle défection», a-t-il tenté d'expliquer.

La pochette de l'album, qui compte douze titres aux noms évocateurs (Psycho, Defector, Revolt ou Drones), montre une main tenir un joystick rouge qui remplace la tête d'un humain assis devant un écran d'ordinateur et tenant lui-même une manette de contrôle. Sur l'écran devant lui, des ombres noires marchent au pas cadencé.

Le groupe va diffuser jeudi sur Youtube à 14h00 une nouvelle chanson baptisée Psycho. Cette nouveauté sera suivie par la sortie le 23 mars du premier single de l'album, Dead Inside.

Matt Bellamy et ses camarades ont également annoncé une série de dates de concert au Royaume-Uni. Ils se produiront le 15 mars à Belfast, le 16 à Glasgow, le 19 à Newport, le 20 à Exeter, le 22 à Manchester et le 23 à Brighton.

Il s'agit du septième album du trio du Devon (sud de l'Angleterre) qui a pris, en vingt et un ans de carrière, une place enviable dans le monde de la musique, avec un rock singulier, n'hésitant pas à verser dans le grandiloquent en puisant dans le glam, le space-opera et le classique.

Son succès tient autant à ses tubes devenus des hymnes (Time is Running Out, Hysteria, Plug in Baby, Supermassive Black Hole, Knights of Cydonia...) qu'à un univers «geek» peuplé d'extra-terrestres et de théories du complot et qu'à une impressionnante maîtrise de la scène.

Il a composé l'hymne officiel des Jeux olympiques de Londres en 2012 et a vendu plus de 20 millions d'albums dans le monde.