La part de marché des enregistrements musicaux québécois a diminué en 2013 comparativement à 2012, passant de 42% à 38%.

Selon une étude publiée hier par l'Observatoire de la culture et des communications du Québec de l'Institut de la statistique, cette baisse s'explique par une plus faible part de marché détenue par les produits québécois dans les ventes de produits numériques.

Dans l'ensemble, en 2013, il s'est vendu au Québec 8,1 millions d'albums, soit une baisse de 10%. Il s'agit du plus faible résultat observé à ce jour.

Ce chiffre inclut 6,1 millions de CD - une diminution de 14% - et 2 millions d'albums numériques, une hausse, cette fois, de 8%.

Pour la pistes numériques, la croissance annuelle se situe à 1%, comparativement à 21% en 2012. Les produits numériques sont en hausse et représentent maintenant 35% des ventes de musique au Québec. En comparaison, elles forment plus de la moitié des ventes dans le reste du Canada et aux États-Unis.

Les albums québécois connaissent un recul de leurs ventes, estimées à 17% pour le CD et 12% pour les albums numériques.