Roger Waters, ancien leader de Pink Floyd, a déclaré jeudi à BBC World regretter la guérilla judiciaire qui l'a opposé pendant des années aux autres membres du groupe de rock psychédélique.

Membre fondateur du quatuor britannique, Waters avait, lorsqu'il a quitté le groupe en 1985, traîné David Gilmour, Nick Mason et Rick Wright devant les tribunaux pour leur refuser le droit de continuer sous le nom de Pink Floyd.

«Je pensais qu'ils avaient tort et en fait c'est moi qui avais tort. Lorsque je leur ai dit à l'époque : "écoutez c'est fini, Pink Floyd n'existe plus", ils m'ont répondu: "De quoi tu parles? C'est un label avec une valeur commerciale, tu ne peux pas simplement proclamer qu'il doit cesser d'exister"», a expliqué Waters, 70 ans.

Le bassiste, qui s'est lancé dans une carrière solo après Pink Floyd, annonce dans la même interview qu'il s'apprête à entrer de nouveau en studio. «J'ai une idée très précise en tête et je vais la développer et sortir au moins un album encore», a souligné Waters dont le dernier album, «Ça Ira» remonte à 2005.

Ces dernières années, il a fait plusieurs tournées dans des grands stades pour redonner vie à l'opéra-rock The Wall, l'oeuvre la plus célèbre de Pink Floyd, créée en 1979.