Deux facettes différentes de la personnalité de Michael Jackson ont été présentées au jury, mardi, lors des premières audiences du procès intenté par la mère du défunt chanteur contre le géant de production AEG Live.

Le Roi de la pop a été décrit à de nombreuses reprises comme une personne souffrant d'une dépendance aux médicaments par les avocats des deux camps. Ses déboires financiers ont également été détaillés au cours des procédures judiciaires, qui ont repris cette semaine.

L'avocat de la défense, Marvin S. Putnam, a affirmé aux jurés qu'en réalité, Michael Jackson avait réussi à «tromper» tout le monde en s'assurant que personne ne soit au courant de ses «secrets inavouables».

Quant à l'avocat de la plaignante, il s'est affairé à démontrer que son fils était un père aimant, un homme de famille proche de ses trois enfants et de sa mère.

Katherine Jackson a eu les larmes aux yeux lorsque la chanson de son fils, You Are My Life, a été diffusée dans la salle d'audience alors que les jurés regardaient les images vidéo tournées un matin de Noël où Michael Jackson a offert un chien à ses enfants.

Le populaire chanteur est mort en juin 2009 d'une surdose de propofol, un puissant anesthésiant. Un an plus tard, sa mère Katherine a déposé une poursuite pour négligence contre AEG Live, soutenant que l'entreprise avait failli à enquêter de manière adéquate sur le médecin qui lui administrait du propofol.

L'ancien médecin, Conrad Murray, a été reconnu coupable d'homicide volontaire et purge toujours sa peine d'emprisonnement.

Les responsables de AEG ont rejeté toute responsabilité dans cette affaire.

Un jury composé de six hommes et six femmes déterminera si AEG doit être tenu responsable et si un dédommagement doit être versé aux personnes lésées dans cette affaire.