À seulement 24 ans, Maxime Landry donnera un deuxième rendez-vous à son public, samedi prochain, au Centre Bell dans le cadre de sa tournée L'avenir entre nous. Plus souriant et épanoui que jamais, le chanteur a parlé à La Presse du spectacle pour lequel il s'est donné pour seul mot d'ordre d'avoir du plaisir.

«On est prêts, tout est rodé! dit Maxime Landry. C'est sûr qu'il y a certaines choses comme le duo avec Ginette Reno que je n'ai pu faire jusqu'ici. On projetait son image sur un rideau blanc, mais au Centre Bell, elle sera là pour vrai!»

Serge Postigo, qui s'est chargé de la mise en scène, a repris chaque chanson pour lui donner son propre univers. «J'ai trouvé quelqu'un comme moi qui répond à ses courriels la nuit! dit le chanteur en rigolant. J'ai la chance d'être bien entouré. Lynda Lemay, Stéphane Laporte, Michel Cusson et maintenant Serge Postigo.»

Accompagné par cinq musiciens sur scène et un quatuor à cordes, Maxime Landry a également fait appel au groupe Qwartz. «C'est un quatuor vocal avec qui je fais une chanson assez reggae, Le temps qu'on aura

Maxime Landry interprétera les 12 chansons de son plus récent album, L'avenir entre nous, ainsi que des incontournables de Vox Pop, comme Cache-cache dans une version plus dépouillée, avec seulement un violoncelle. Mais le Beauceron n'a pu résister à l'envie d'y glisser un numéro country ainsi qu'un medley de grands classiques comme Le téléphone pleure de Claude François. «Les musiciens ont un sac de papier sur la tête parce qu'ils n'aiment pas cette musique!», lance Maxime Landry dans un éclat de rire, lui qui participera à l'animation du Téléthon les 2 et 3 juin.

Sa confession sur le divan

«En ce moment, je suis en studio chez mon pianiste Yan. On enregistre des chansons dont je signe les paroles et la musique. J'en ai essayé une sur scène à Terrebonne, L'enfant qu'ils auront, et les gens se sont levés! Je suis content, c'est tout nouveau pour moi. Je me suis donné le défi d'écrire une chanson par jour, alors le troisième album sera 100% Maxime Landry!»

Quel était ton premier disque?

The Woman In Me de Shania Twain. Je l'avais en cassette et elle a déroulé dans mon Walkman jaune que ma marraine m'avait offert. Je l'avais achetée avec des timbres Columbia.

Quelle est ta citation favorite?

«Il n'y a jamais rien qui arrive pour rien.» Il y a certaines choses que je réalise plus tard, au fur et à mesure que j'avance et que je grandis. J'essaie de plus en plus, quand il m'arrive quelque chose, de me dire que je vais comprendre pourquoi par la suite.

Dans quel roman aimerais-tu vivre?

Je ne suis pas «très livres». Le premier que j'ai lu, c'était à l'école primaire: Et si c'était vrai, de Marc Lévy. C'est aussi un des derniers. Je suis tellement dans ma bulle que, côté livres, je suis plus ou moins bon!

Qui serait l'invité d'honneur au souper de tes rêves?

Céline Dion, c'est mon idole à vie et il y a plein de questions que j'aimerais lui poser. Je voudrais l'avoir juste pour moi toute une soirée. J'ai eu la chance de la rencontrer et c'est une femme extraordinaire, très généreuse.

Si tu ne pouvais plus pratiquer ton métier, que ferais-tu?

Animateur. J'aime ça! Quand je vais faire de la promo à la radio, je demande toujours de rester plus longtemps. Je suis content, car je me suis découvert de nouvelles ambitions!

À quoi es-tu accro?

À mon iPhone. Je me disais que je n'allais jamais en avoir un, mais j'ai craqué. J'ai même déjà joué à Angry Birds, je le confesse!

Quelle est ta plus mauvaise habitude?

Répondre à mes courriels la nuit. Je me le fais reprocher! Je me plains que je ne dors pas, mais mon téléphone est ouvert. Je suis incapable de le fermer. Je veux être sûr de ne rien manquer!

Quel est votre rêve le plus fou?

Depuis une semaine, j'ai envie de faire du saut à l'élastique. J'aurais peur, mais ça a l'air trippant, surtout au-dessus de l'eau!