À 77 ans, Leonard Cohen entreprendra en août prochain une tournée mondiale qui passera par l'Amérique du nord à l'automne.

L'auteur-compositeur-interprète et poète d'origine montréalaise montera d'abord sur scène à Gand, en Belgique, le 12 août puis il donnera 17 autres concerts en Europe, y compris trois à l'Olympia de Paris, avant de boucler la boucle à Lisbonne le 7 octobre. Les dates des concerts nord-américains subséquents seront dévoilées sous peu.

AEG, qui produit cette tournée, souhaitait vivement que Cohen accepte de repartir en tournée à la suite de la virée triomphale de près de trois ans qui l'a ramené à l'avant-plan de la scène musicale de 2008 à 2010. Lors d'une séance d'écoute de son récent album Old Ideas à Los Angeles en décembre dernier, des patrons d'AEG nous disaient que Cohen attendrait vraisemblablement de voir comment ce disque serait accueilli avant de se commettre. Or Old Ideas a eu droit à des critiques dithyrambiques et a trôné au sommet des palmarès dans plusieurs pays.

En début d'année, Adam Cohen nous a dit de son père: «Il veut se tester. Il est très conscient du fait qu'il va bientôt avoir 80 ans (il aura 78 ans le 21 septembre). Ce qui l'intéresse le plus maintenant, c'est de savoir s'il a vraiment la force de continuer. Il se pose plein de questions et la seule façon dont il pourra y répondre, c'est en prenant un risque immense.» Le principal intéressé, à qui nous avons demandé en décembre dernier s'il avait le goût de chanter ses nouvelles chansons sur scène, nous a répondu dans un large sourire : «Je l'espère bien !»

Maintenant que Cohen a donné son accord, reste à savoir quand et où il chantera à Montréal. Le soir du tout dernier spectacle de sa précédente tournée, le producteur britannique Rob Hallett, grand responsable de son retour sur scène après 15 ans d'absence, nous disait que, curieusement, le concert de Cohen se prêtait mieux aux arénas qu'aux théâtres. C'est en tout cas ce qui ressort des concerts européens annoncés aujourd'hui, l'Olympia étant l'exception qui confirme la règle.

Faut-il s'attendre à le revoir au Centre Bell plutôt qu'à Wilfrid-Pelletier où il avait fait salle comble trois soirs en 2008 ?

La réponse sous peu.