Stupeur dans le milieu des musiques du monde à Montréal: la chanteuse Christine Atallah est morte le 28 octobre à l'âge de 45 ans. Ses funérailles ont eu lieu le 3 novembre à l'église orthodoxe d'Antioche Saint-Nicholas.

Selon le webzine Media Mosaïque, qui annonçait la nouvelle en fin de semaine, sa mort serait liée à une chute de cheval survenue il y a un mois. Mais son ami et collaborateur Zouhier Abou-Assaleh préfère attendre les résultats de l'autopsie.

«Elle avait chanté avec Jim Zeller pendant la soirée. Elle se sentait inconfortable et fatiguée. Elle s'est rendue d'elle-même à l'Hôpital général. Le matin, après le départ de l'infirmière, elle s'est effondrée. Pour l'instant, on ne sait rien. On spécule...»

La chanteuse d'origine libanaise était en voie d'achever son second album et était en pourparlers avec une maison de disques. Le soir de son enterrement, elle devait se produire au Balattou et présenter son nouveau vidéoclip.

Dans la dernière année, elle avait aussi chanté en Turquie, en Jordanie et en Égypte, avec son guitariste et conjoint Danny McLaughlin. Joint hier, ce dernier s'avouait «complètement dépassé» par cette subite disparition.

Surnommée la «Diva rebelle», Christine Atallah était une habituée des Nuits d'Afrique et du Festival du monde arabe,mais elle peinait encore à percer le mur des radios québécoises, avec sa pop à saveur exotique. Ancienne chanteuse d'opéra, elle avait toutefois fait une apparition au générique du film Jésus de Montréal en 1989.