Un site internet qui vendait des pièces des Beatles 25 cents en ligne avant qu'elles ne soient disponibles légalement a accepté de verser aux compagnies de disque près de 1 million $ pour régler une poursuite au fédéral.

La juge américaine de district Josephine Staton Tucker a entériné le règlement entre BlueBeat.com et les compagnies EMI Group PLC, Capitol Records et Virgin Records America vendredi.

La juge a statué en décembre que le site violait les droits d'auteur des étiquettes de disque et présentait une concurrence inéquitable.

Un procès devant déterminer combien BlueBeat devait aux compagnies était sur le point de s'ouvrir, mardi, à Santa Ana, en Californie.

BlueBeat a vendu des morceaux des Beatles et d'autres artistes de premier plan, incluant Coldplay et Lily Allen, pendant plusieurs jours avant que les compagnies intentent une poursuite pour le fermer en novembre 2009. À ce moment, le site avait déjà distribué plus de 67 000 chansons des «Fab Four».

Les pièces des Beatles ont été offertes peu après la sortie des albums remasterisés et d'un coffret de luxe. Un an plus tard, Apple annoncait en grande pompe la vente de morceaux des Beatles sur son service iTunes.

BlueBeat disait n'avoir rien à se reprocher, faisant valoir une méthode appelée «simulation psycho-acoustique» qui produisait des versions distinctes.