Le rappeur Flo Rida obtient du succès en matière de vente de chansons, mais il lui reste du chemin à parcourir pour convaincre ses fans d'acheter ses albums. Ses deux premiers albums n'ont jamais été disques d'or et son dernier opus en date, Only One Flo (Part1), a démarré à la 107e place en début de mois, autant dire au fin fond du classement.

Pourtant, Flo Rida ne s'en inquiète pas. «Vendre des disques ou vendre des chansons, tout ça revient au même», explique le rappeur. «Le plus important c'est de rester connecté avec une base de fans dans le monde entier, parce que souvent les chiffres de vente ne veulent plus rien dire comparés à d'autres chiffres», ajoute-t-il.

Ses deux premiers albums Mail On Sunday (2008) et R.O.O.T.S. (2009) se sont respectivement écoulés à 430 000 et 266 000 exemplaires, selon l'institut Nielsen SoudScan. Quant à ses chansons, elles ont dominé les classements et réalisé des millions de ventes numériques. Flo Rida a ainsi écoulé 5,7 millions d'unités de son premier succès, Low, et 4,7 millions du morceau Right Round. Les deux titres ont occupé la 1re place du Billboard Hot 100.

Du coup, le rappeur de 30 ans estime que vendre plus de chansons que d'albums n'est pas un problème. «Après tout, ce ne sont jamais que des chiffres de vente qui s'ajoutent les uns aux autres», dit-il.

D'ailleurs, Club Can't Handle Me, le premier extrait de son dernier album coproduit par le DJ David Guetta, prend la même voie et sera bientôt certifié double platine. D'autres vedettes apparaissent sur les autres titres de l'album, parmi elles: Ludacris, Gucci Mane et Akon.

Et puisque Flo Rida vient de créer sa propre étiquette de disque, International Music Group, il va suivre l'exemple de Lil Wayne, qui a produit sa protégée Nicki Minaj, et à son tour mettre sur orbite Brianna, une jeune rappeuse de 18 ans.