À l'initiative du chanteur Paolo Ramos, une nuit brésilienne est prévue au coeur de l'hiver québécois, soit au sud (virtuel) de la Nuit blanche qui se déroulera simultanément dans le cadre du festival Montréal en lumière.

Y participent les forces vives de «notre» Brésil, c'est-à-dire Bïa, Monica Freire, Niko Beki, Vovo et Peninha, un jeune maître de capoeira. Bref, «toute cette comédie brésilienne de Montréal» s'installe demain à l'Astral aux côtés de Paulo Ramos.

«On a préparé un beau petit cocktail. Ce sera festif, mais ce sera aussi présenté en subtilité. Pour les gens qui aiment la musique un peu plus sophistiquée, ça va être bien. Pour les gens qui aiment la fête ça va être bien également. Entre 22 h et minuit, ce sera le spectacle, après quoi il y aura des animations, bref toute une nuit brésilienne», explique Paulo Ramos.

«Je ne voulais pas faire un carnaval, indique-t-il, j'ai préféré proposer une soirée qui regrouperait les artistes brésiliens de Montréal, qui présentent un répertoire varié. Au programme, des chansons originales de chacun et quelques classiques brésiliens (Gilberto Gil, etc.). Nous serons tous accompagnés par Dan Gigon à la basse, Daniel Bellegarde et Vovo aux percussions, Fabrice Laurent à la batterie, John Sadoway au piano.

«Ce sera aussi un excellent prétexte pour célébrer la sortie de mon nouvel album, Bossamba, auquel participent plusieurs de ces musiciens, sans compter Bïa et Monica. J'ai pris mon temps pour l'enregistrer, j'ai travaillé (entre autres) avec mon frère qui est un excellent guitariste établi à Paris. Sacha Daoud et Francis Collard se sont partagé la réalisation.»