Michael Jackson, mort le 25 juin dernier à Los Angeles à l'âge de 50 ans, n'était pas l'homme squelettique et malade décrit par les tabloïds, selon un rapport d'autopsie dont l'Associated Press a pu prendre connaissance.

Selon ce document, le décès du chanteur américain a été causé au premier chef par le puissant anesthésique propofol que lui avait administré son médecin personnel, le Dr Conrad Murray. Le coroner du comté de Los Angeles a conclu en août à un homicide causé par le propofol et un sédatif, du lorazepam, administrés par le Dr Murray.D'après le rapport d'autopsie, Michael Jackson se trouvait dans un état de santé globalement satisfaisant pour un homme de 50 ans. Son poids, 62 kg, était dans une norme acceptable pour sa taille, environ 1,75 m. Il présentait de nombreuses traces de piqûres sur les bras, des cicatrices au visage et au cou -apparemment des traces d'interventions de chirurgie esthétique.

Il souffrait par ailleurs d'arthrite et présentait une inflammation aux poumons, mais son coeur était robuste. Aucun des problèmes constatés, selon le rapport, ne présentait un danger vital et le décès est imputable à une surdose de médicaments.

Les analyses ont mis en évidence la présence de propofol, de quatre autres sédatifs, de la Lidocaïne, un médicament antidouleur. Aucune substance stupéfiante illégale ni alcool n'ont été décelés.