L'ancien batteur de Police, Stewart Copeland, a assuré dans un entretien à l'AFP que le groupe de rock britannique n'avait pas dans l'immédiat l'intention de se reformer à nouveau, malgré le succès de sa tournée mondiale en 2007-2008 après une pause de plus de 20 ans.

En sommeil depuis 1984, le trio composé de Sting au chant, Andy Summers à la guitare et Copeland, s'était reformé en mai 2007 pour une tournée mondiale marquant le 30ème anniversaire de leur premier album.

Cette tournée a mené le groupe en Amérique du Nord et du Sud, en Europe, en Océanie et en Asie.

«Nous avons passé d'excellents moments, c'était une tournée fantastique, c'était juste parfait», a déclaré le batteur américain, âgé de 57 ans.

«Nous avons pu apprécier notre musique d'une manière complètement nouvelle», a-t-il ajouté. «Nous avons pu nous rendre compte que le plus important ce n'est pas d'avoir une nouvelle chanson, c'est le pouvoir d'une chanson qui a tourné depuis 25 ans. Vous pouviez voir des gens pleurer aux premiers rangs. Ça nous a tous beaucoup touchés.»

Mais le groupe, qui n'avait jamais rompu officiellement, souhaite en rester là de ces retrouvailles.

Reformer Police? «Ca nous donne à tous des frissons rien que d'y penser», assure-t-il, sans toutefois fermer toutes les portes. «Qui sait pour l'avenir?», précise-t-il.

Police avait sorti cinq albums entre 1977 et 1984, avec des tubes devenus des classiques comme Roxanne, Message in a Bottle ou Every Breath You Take. Son cocktail de rock, pop et reggae lui avait ouvert les portes de la gloire, mais des tensions entre ses membres avaient abrégé l'expérience.

Stewart Copeland a écrit la musique de Ben Hur Live, l'adaptation scénique du roman et du film Ben Hur, qui ouvrait en première mondiale jeudi à l'O2 de Londres.