Il faut s'attendre à une arrivée massive dans les magasins de produits dérivés Michael Jackson, si toutefois un juge valide l'autorisation de plusieurs contrats de marchandisage que lui ont soumis les gestionnaires du patrimoine du «roi de la pop» disparu.

Ces partenariats commerciaux donnent une idée de la façon dont l'image de Michael Jackson va être exploitée dans les mois voire les années à venir.Cartes à collectionner, t-shirts, calendriers, briquets, animaux en peluche jouant des titres de Jackson ou jeux électroniques sont les possibles déclinaisons des produits soumis à l'approbation du magistrat. Des articles en jean et une ligne de vêtements tendance figurent aussi parmi les propositions.

À la pointe de la technologie, Jackson pourrait également se décliner en économiseur d'écran pour téléphone portable, en extension de jeu vidéo pour Xbox 360 ou en tatouages numériques de personnages virtuels tels ceux de Second Life.

Les contrats lieront le patrimoine de Jackson (dont les premiers bénéficiaires sont sa mère et ses trois enfants), le producteur de concerts AEG Live et Bravado International, la branche produits dérivés d'Universal Music Group, qui se verrait ainsi attribuer la licence d'exploitation.

Bien que l'état de sa fortune à sa mort s'affiche en demi-teinte, certains estiment que Jackson pourrait rivaliser avec Elvis Presley en matière de gains tirés de produits dérivés après sa mort. Le patrimoine du «King» a généré l'an dernier pas moins de 55 millions $ US dont 14 millions $US proviennent des produits dérivés.