Madonna, qui chantait une nouvelle fois à Paris jeudi soir dans le cadre de sa tournée mondiale Sticky and Sweet, a renouvelé sur scène son hommage à Michael Jackson qu'elle avait créé à Londres en début de semaine.

Au milieu de son show, la chanteuse, qui se produisait pour la quatrième fois en France en moins d'un an, a cédé la place à l'un de ses danseurs qui avait pris l'apparence du roi défunt de la pop et a mimé ses plus célèbres chorégraphies, dont le fameux «Moonwalk».

«Michael restera le roi de la pop!» a lancé Madonna, qui doit se produire encore dans l'Hexagone, avec cette tournée, le 19 juillet au stade Vélodrome de Marseille.

Le Palais omnisports de Bercy avait fait le plein, jeudi soir, avec 15 000 spectateurs, mais les places ont dû être soldées à -50 % il y a plusieurs semaines, une offre promotionnelle très inhabituelle également mise en place pour Marseille.

Cette politique tarifaire était d'ailleurs dénoncée par plusieurs spectateurs, interrogés par l'AFP, qui ont payé leur place plein tarif dès l'ouverture des locations il y a près d'un an.

Madonna a été à l'affiche à deux reprises au Stade de France en septembre dernier, après une première date française à Nice.

Commencée le 23 août 2008, la tournée Sticky and Sweet fait suite au dernier album de Madonna, Hard Candy, qui a reçu un accueil critique tiède. Ces derniers mois, l'Américaine a comme souvent fait parler d'elle pour des raisons extra-musicales, notamment son divorce et ses deux adoptions d'enfant au Malawi.

Le spectacle joué à Paris n'a guère évolué, si ce n'est l'ajout de deux succès de la star dont Holiday.

Dans une scénographie toute en démesure, la star aux 200 millions d'albums vendus a prouvé qu'elle pouvait toujours, pendant deux heures de concert, sauter à la corde, faire des pompes et danser comme une diablesse, renchérissant dans les provocations pas seulement vestimentaires, pour le plus grand plaisir de ses fans.